NOS VALEURS

"Sans des valeurs et des obligations morales partagées par tous et profondément ancrées, ni la loi, ni un gouvernement démocratique ni même une économie de marché ne pourront fonctionner correctement." Václav Havel

Notre économie est en panne, notre démocratie en berne. Il est grand temps de reparler de valeurs, et de les mettre au centre du débat...  

START est un parti fondé sur des valeurs, qui détermineront toujours notre cap, qui primeront sur les individus qui les incarneront. Intérêt Général, Exemplarité, Autorité, Compétence, Pouvoir au peuple, Diversité, Laïcité, Ecologie, Innovation, Economie solidaire...

START luttera contre la corruption, le clientélisme, le népotisme, la professionnalisation du politique, le cumul des mandats, les renoncements, la médiocrité, l'incompétence, la privatisation du monde, les lobbies... 

L'intérêt général, le pouvoir au peuple
  • Il est temps de redonner la parole au peuple. Si presque 50% des Français ne vont plus voter, c'est bien parce qu'ils ne comprennent pas l'intérêt d'exprimer leur position. 
  • Des votations régulières seront organisées sur tous les sujets; au niveau local, régional et parfois national (sous la forme du référendum). Il faut cesser de mépriser les citoyens et les solliciter au maximum. Le digital est une opportunité pour plus de démocratie directe. Dans le futur, quand les électeurs diront NON (comme pour le référendum de la Constitution Européenne en 2005), ils seront écoutés!
  • Voter deviendrait un devoir et serait obligatoire. Tous ceux qui votent, même blanc, doivent être entendus. Au-dessus de 40% d'abstention et au delà de 30% de vote blanc, le scrutin serait annulé. Faire une procuration pour voter sera facilité, via Internet.
  • Nous supprimerons le Sénat sous sa forme actuelle, et le remplacerons par un Sénat composé de 300 personnes tirées au sort dans la population française (inscrits sur les listes électorales et au casier judiciaire vierge). Sur le format des Jurés d'Assises. La Haute Chambre du parlement, qui relit les lois passées à l'Assemblée Nationale et les valide ou les renvoie à l'Assemblée, sera ainsi composée d'un vrai échantillon de la société française, ce qui obligera les député(e)s à rédiger des lois compréhensibles par tou(te)s...
L' Autorité
  • L'autorité, aujourd'hui, fait peur. Pourtant, comme vu dans les transports en commun il y a quelques années: "Sans règles, tout se dérègle"... Avoir de l’autorité, ce n’est pas être autoritaire. Il ne s’agit évidemment pas de créer un Etat policier. Il faut protéger les libertés individuelles, et la vie privée, notions que la technologie rend poreuses et que le terrorisme remet en question. Mais il faut que s'impose à tous un plus grand respect des règles de vie en commun, pour un meilleur “vivre ensemble”.
  • L’Autorité c'est d'abord l'autorité parentale, au sein de la famille: il faut savoir dire non aux enfants lorsque c'est nécessaire, mettre des limites. C'est aussi l'autorité à l'école. Et l'autorité de la Police et de la Justice. Tous ces niveaux d'Autorité ont été mis à mal, et doivent être restaurés afin de recréer un ordre moral républicain.
  • Il s'agit simplement de recréer un ordre moral républicain à tous les niveaux de la société. Il faut faire respecter les règles simples pour maintenir le lien social, le vivre-ensemble. Ceci passera par lutter contre les incivilités et la petite délinquance, que nous laissons proliférer aujourd’hui. Dans les grandes villes de France, on laisse des gens uriner, jeter des ordures sur la voie publique, on laisse des pickpockets et des escrocs à la petite semaine voler ou arnaquer des français(e)s et des touristes... Sans délaisser le combat contre la grande délinquance, nous allons changer cela. Les citoyen(ne)s n’ont pas à choisir entre la petite et la grande délinquance: nous voulons, nous devons lutter contre les deux.
  • Il faut aussi traiter les zones de non-droit. Pas à coup de déclarations ou de coups de peintures, pas « au karcher » ni avec de la vidéo surveillance... Avec de l’écoute, de l’attention, de la présence, de l’investissement, de « l’empowerment », dans un cadre de respect de l’autorité. Pas contre les habitant(e)s de ces quartiers, mais avec eux et par eux. Remettre la police de proximité au cœur des quartiers. Réhabiliter les immeubles et le mobilier urbain, par des entreprises qui devront pour ce faire embaucher et former des jeunes de ces quartiers. Appliquer une vraie politique de la vitre cassée, par et pour les habitant(e)s. Détroit aux Etats-Unis est lentement en train d’émerger de ses ruines pour devenir une ville ultra-moderne, une ville de création, éco-responsable, une ville transfigurée. Si c’est possible là bas, ça l’est aussi chez nous. Faisons confiance à la jeunesse de France, encadrons la et laissons la reprendre son destin en main.
  • De même, et alors que nous redonnerons de l'Autorité à la Police pour lutter notamment contre les incivilités, les petits délits qui ne sont aujourd'hui plus poursuivis, nous le ferons en contrôlant davantage la Police pour éviter les abus comme les recours abusifs, en utilisant la technologie: tous les policiers lors de leurs interventions porteront une caméra vidéo qui filmera la scène. Au bénéfice de tous: si quelqu’un insulte ou agresse un(e) policier(e), ce(tte) dernier(e) pourra faire un usage approprié de la force en réponse, dans le cadre de la loi. Si la personne s’en plaint, elle se verra opposer la vidéo. En revanche, si la Police fait un usage disproportionné de la force, ou en cas de délit de faciès manifeste, la personne en question pourra utiliser la vidéo en justice.
L'exemplarité
  • L’Autorité ne peut être exercée que par un Etat exemplaire. Or les partis politiques aujourd’hui ne le sont vraiment pas. Comment demander aux français des efforts ou le respect de règles que les politiques actuels ne s’appliquent pas à eux mêmes ? Il faut en finir avec le « faites ce que je dis, pas ce que je fais »…
  • Fin de l'enrichissement personnel des élus et lutte contre la corruption, création d'un parquet anti corruption indépendant, sur le modèle du Parquet que l'Union Européenne a fait créer à la Roumanie pour faire le ménage parmi ses élus. Exit les tricheurs de tous bords, les Cahuzac, les Balkany, et les LePen: tous seront frappés d'inéligibilité et remis à la disposition de la justice comme simples justiciables.
  • L’exemplarité... Par où commencer? Le respect du non-cumul des mandats? La réforme des régimes spéciaux des parlementaires? La transparence des patrimoines? L'inéligibilité pour les élus condamnés par la justice? Il y a tant à faire. Raison de plus pour s'y mettre au plus vite.
  • Le principe de compétence. On arrête, pour toujours, de nommer des gens incompétents à des postes ministériels ou de secrétariat d'Etat.
  • La non-professionnalisation de la vie politique est un impératif démocratique. Nous l'appliquerons sans aucune exception. Dans ce cadre, nous ferons évoluer le mandat de Président(e) de la République vers un Septennat unique; un(e) député(e) ne pourra être élu(e) que deux fois au total. Une femme ou un homme politique ne pourra vivre de ses traitements d'élu que pendant une période maximale de 15 ans.
  • Nous traquerons et supprimerons les situations de rente politique; par exemple "les 233 conseillers du Conseil économique, social et environnemental  (CESE) qui écrivent des rapports rarement lus pour une indemnité mensuelle de 3700€. Quarante d’entre eux sont nommés par le Président de la République - le fait du prince - , et près d’une centaine est issue des syndicats ouvriers et patronaux. L’absentéisme y est fréquent. Idem pour la cooptation et le copinage. Mais le coût est élevé : 100 millions d’euros par an si on inclut les conseils économiques régionaux... Idem pour les  préfets en mission de service public,  les ambassadeurs thématiques, etc." ("Rentiers d'Etat", Yvan Stefanovitch, Editions du Moment 2015)

Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie.

PLATON 429-347 av JC (extrait de La République)

La diversité
  • La diversité est une chance. Les banlieues, un vivier. Dans un cadre clair, de respect des valeurs de la République, d’ordre moral et de partage de droits et devoirs.
  • Nouvelle représentation nationale, notamment la réforme du Sénat pour en faire une assemblée de 300 françaises et français tirés au sort - sur le modèle des Jurés d'assises.
  • Lutte contre l'intolérance, la peur, le racisme, le sexisme, la haine de l'autre et l'ignorance. La France est RICHE de sa diversité, riche de ses populations immigrées qui s'intègrent au tissu national et en adoptent les valeurs, riche de ses mariages mixtes. Il nous faut célébrer cette richesse. Au lieu de toujours parler des 5% de problèmes, parlons plutôt des 95% de réussite.
La laïcité
  • La laïcité est une garantie de la liberté de culte. Elle est la liberté de croire ou de ne pas croire. La religion est une affaire privée et personnelle, cela veut donc dire que l’Etat ne peut pas imposer une religion aux citoyens. Mais cela ne signifie pas que la religion est réduite à la sphère privée et donc qu’elle ne peut pas s’exprimer en public. Il faut la présenter comme une liberté pour tous, mais qui doit respecter la liberté de l’autre et qui a des limites, comme toute liberté.
  • La laïcité est un impératif; ce n'est pas l'ennemi des religions, c'est elle qui permet aux personnes de religions différentes, et aux personnes athées, de vivre ensemble. En tant que telle, la laïcité doit s'imposer à tous, toujours. La religion est de l'ordre de la sphère privée. Pour toute la sphère publique, les signes religieux doivent être dissimulés (ou discrets) comme étant un choix personnel avant tout. Ainsi évidemment, le port du voile restera interdit, et les personnes souhaitant vivre leur pratique religieuse de façon ostentatoire seront invité(e)s à trouver un autre pays qui pratique leur forme de religion d'Etat.
Progrès, économie sociale et entrepreneuriat
  • Chez START, nous sommes des optimistes, nous croyons au progrès, à l'entreprise, au développement, à l'entrepreneuriat. Nous connaissons bien le monde de l'entreprise: nous en venons. Nous savons donc qu'il faut à la fois tout faire pour permettre aux entreprises de prospérer, mais en même temps que l'Etat doit garder un rôle fort de contrôle et de redistribution car les entreprises n'ont d'autre objectif que le leur propre. Chaque entreprise est un intérêt particulier, dont la somme n'est pas égale à l'intérêt général.
  • Notre pays a toujours été à la pointe du progrès social. Cette idée de justice sociale est ancrée dans la société française. Mais promouvoir le progrès social ne peut fonctionner sans créer un cadre économique favorable. Chômage et dettes minent notre pays. Il faut en finir avec ce cercle vicieux. Il faut libérer les énergies positives, les sociétés doivent pouvoir embaucher à nouveau, les banques doivent prêter à nouveau, l'Etat doit continuer sa modernisation et la simplification des codes et des contraintes qui pèsent sur les entreprises. C'est vital et c'est maintenant. Il n'y aura plus de progrès social sans des réformes importantes et certains changements économiques.
  • Dans un monde moderne où internet, les robots et beaucoup d'autres nouveaux concepts ont bouleversé nos habitudes, les emplois de demain vont évoluer, la façon de travailler sera différente, les compétences requises seront nouvelles. Ce changement passera par la création d’entreprises adaptées à cette société. Pour y parvenir, il faudra faire sauter les verrous de la croissance.  Et booster les secteurs d'avenir: nouvelles technologies, industrie de l'écologie, services à la personne, santé, etc...  Devenir des champions de ces secteurs permettra d'assurer de l'emploi aux futures générations. L'Etat doit évidemment participer à ce changement: adapter le système éducatif, promouvoir les nouvelles filières, accompagner les sociétés  (par des allègements de charge, de l'incitation fiscales, etc...). Il y a deja de belles choses de faites. Il faut aller plus loin, plus vite.
  • Enfin, il faut s'occuper des PME et continuer de permettre l'éclosion de start-up qui seront les champions de demain. Une PME aujourd'hui subit des contraintes proportionellement beaucoup plus fortes qu'une grande société. Il faut tout faire pour simplifier le travail des PME, ce sont elles qui représentent le plus gros levier de développement économique et le plus gros gisement de création d'emplois. Entre autres, il faut faire sauter les obligations qui pèsent sur les sociétés qui atteignent 50 employés; elles sont trop contraignantes, et empêchent le développement de PME florissantes.